Antoine Douguet

Nationalité : Française

Voilier : En recherche

Age : 36 ans

Résidence : Deauville - France

Expérience : Environ 50 000NM entre autres Transat 2016 Cap Horn d'est en Ouest 2016 Antarctique 2016-2017 Canaux de Patagonie 2017 Aller-Retour Deauville-Açores non-stop 2020

Passion pour la voile : J’ai grandi entre Paris et la Polynésie française et j’ai toujours eu la passion de la mer et de tout ce qui s’y rapporte. Ma première relation avec l’océan venait de la pêche mais j en ai vite eut assez du bruit des moteurs. Un de mes meilleurs amis avait traversé l’Atlantique à bord d’un bateau en bois de 6.50 mètres. Plus tard, il a acheté un ketch de 39 pieds et m’a emmené avec lui de Bruxelles au Chili en passant par l’Antarctique et le Cap Horn. Ma décision était prise, je naviguerai désormais sur mon propre bateau.

Et le solitaire ? : Il arrive parfois, lorsque que vous naviguez avec un équipage, d’avoir différentes situations à gérer, problèmes de délais, des avions à prendre, le travail, etc. Il est assez difficile d’avoir votre équipage toujours disponible en même temps que vous et par conséquent, vous partez tout seul.

Motivations pour la Longue Route 2024 : J’ai toujours eu le rêve de faire le tour du monde en solitaire depuis la lecture plus jeune, des récits d'aventures de Gerbault, Slocum, Moitessier et bien d'autres. L'aventure intérieure ainsi que le challenge de préparer un bateau pour une telle navigation représentent ma plus grande motivation. Le défi budgétaire et les contraintes techniques imposées dans les règlements des courses au large moderne étant à la fois incompatibles avec mes finances et ma vision de ce que de tels événement devrait être, je me retrouve dans l'aspect libertaire de la Longue Route

Quelle préparation avant la Longue Route 2024 : Afin de participer à cet événement, mon bateau nécessite un peu d'amélioration, de maintenance et de préparation. Je suis actuellement en cours de travaux pour y intégrer des cloisons étanches, remplacer le cockpit d'origine en bois pour de l'acier, remplacer les passes-coques en bronze d'origine, les vide-vite de cockpit et de pont, l'installation d'une "bulle", la réalisation d'un dog-house, ainsi que la conversion du bateau en côtre afin d'y ajouter un bout-dehors et un trinquette bômée auto-vireuse. Pour ma part la préparation passera par des entrainement à la fois au large et en régate afin de prendre en main le bateau dans sa nouvelle configuration.

Selon vous, quel sera le plus grand défi ? : Le plus grand défi ne viendra sans doute pas de là ou on le pense. Hormis les impondérables, je pense que le défi viendra de la gestion du matériel (notamment des voiles), de la gestion de la fatigue, et du manques des êtres chers plus que la solitude en elle-même

Avez-vous l'intention de lier votre défi personnel à une cause sociale ? : Pas vraiment. Non par conviction, mais plutôt parce que les causes à défendre sont trop nombreuses, trop diverses, et qu'en choisir une par rapport à une autre ne me semble ni facile ni juste. A moins de trouver quelque chose qui me tienne à coeur, car plus personnel, je ne pense pas lier mon aventure à une cause sociale.

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